Trop grande était la tentation durant ce long week-end de l'Ascension 2011 de ne pas prévoir d'aller se dérouiller les jambes en montagne...
Trop grande était l'envie de ne pas aller voir comment respirent nos Pyrénées en ce beau début de juin 2011.
Nous sommes donc partis Patrick et moi de Paris jusqu'à Bordeaux en train et nous avons loué une voiture, ce qui nous a facilité nos déplacements durant ces quatre jours.
Notre point de chute fut chez Gilbert, notre ami de toujours, habitant les hauts de Pouzac, petit village jouxtant les communes de Trébons et de Bagnères-de-Bigorre.
Notre projet, si le temps le permettait était d'aller chatouiller le Pic du Montaigu. Nous l'avions aperçu l'été dernier lors de notre séjour dans la région, nous nous étions renseignés pour y monter. Ce pentes acérés nous narguaient depuis la vallée de Bagnères-de-Bigorre et nous n'avions qu'une envie, c'était d'y monter et de s'en approcher au plus près.
Voici un extrait de la carte IGN 1747 ET que vous retrouverez également dans notre Album "Bibliothèque de cartes" qui nous a servi pour faire notre randonnée.
Il nous fallut pour se rendre au départ de la randonnée vers le Pic du Montaigu, sortir de Bagnères-de-Bigorre en direction de la Vallée de Campan et du Col d'Aspin et d'emprunter la D 935. A la sortie de Baudéan, nous avons emprunté la direction de la Vallée de Lesponne, vers le Chiroulet, sur le D 29.
Après avoir laissé la cascade de Magenta sur notre droite, nous avons roulé doucement pendant environ 750 mètres et nous avons aperçu une route forestière sur notre droite, appelée "la route forestière du Hourc", notée sur comme cela sur la carte IGN dont nous vous avons noté les références ci-dessous.
Nous avons roulé au pas car la route n'est pas large du tout, et si d'aventure nous étions ammenés à croiser un berger allant voir ses vaches ou autre véhicule encombrant, il nous aurait fallu manoeuvrer afin de ne pas mettre les routes dans la pente sur notre droite.
Une fois le Bois du Cérétou passe, la route continue sur la droite et nous avons roulé encore pendant environ 100 mètres avant d'atteindre un côté herbeux où nous avons pu garer notre voiture et nous préparer pour l'ascension.
Sacs au dos, nous avons aperçu le balisage sur notre gauche donnant la direction du Pic de Montaigu. Ce pic culmine à 2339 mètres et il nous fallait grimper vers le Col de Tos pour l'atteindre, ce que nous avons commencé par faire.
Références pour la randonnée :
Carte IGN : 1747 ET Bagnères de Bigorre
Départ pancarte : 1135 mètres
Altitude Col de Tos : 1807 mètres
Dénivelé positif : 672 mètres
Principales difficultés : ascension en pleine pente, continue et très ardue.
Prévoir éventuellement un ou deux bâtons pour redescendre et les parties escarpées.
Le temps est donc très beau en ce matin du 3 juin 2011 mais dans le ciel, quelques nuages blancs commencent à s'accrocher à la montagne et sont présage d'un temps en train de se couvrir tandis que nous commençons à monter vers le Col de Tos.
Il nous faut suivre le ruisseau de Hourc par sa gauche, puis le chemin longe le ruisseau de Tos également par sa gauche.
Nous avons fait une halte à la Cabane d'Arrolets. Jolie petite cabane couverte de lauzes attendant le randonneur qui aurait de se mettre à l'abri par mauvais temps.
Après la cabane, le chemin continue et il faut traverser le ruisseau de Tos, passer à sa droite, puis repasser par dessus pour reprendre à sa gauche vers le col de Tos.
Le chemin en ce début de mois de juin est bordé de part et d'autre de rhotodendrons en fleur et c'est tout simplement magnifique.
Au fur et à mesure de notre grimpée, le temps se couvre et des volutes et fumerolles de nuages commencent à recouvrir les pans de la montagne. Le temps est complètement couvert à notre arrivée au Col de Tos et il fait même froid.
Nous pique niquons à l'abri du vent, mais je termine mon repas avec des gants car j'ai presque l'onglée tellement le temps s'est rafraîchi. Il faut dire quand même que nous somme à 1807 mètres d'altitude.
Nous abandonnons l'envie et l'idée de monter vers le Pic du Montaigu car le temps est complètement bouché en ce début d'après-midi et notre plaisir d'une vue magnifique cachée à notre vue ne serait pas assouvi.
Dans les descriptions de randonnées vers le Pic de Montaigu que nous avons pu lire, il est dit que la vue est splendide sur la chaîne des Pyrénées.
Nous hésitons, mais nous ne redescendons pas par les crêtes de Culentous pour revenir à notre point de départ et ainsi opérer une boucle intéressante à notre randonnée, et nous redescendons par le même chemin. C'est là que le bâton s'est avéré précieux car la pente est très raide et on ne s'en rend pas compte quand on grimpe.
De retour à la voiture vers 15h00, nous nous accordons une petite halte au soleil, allongés dans l'herbe. Un berger nous a conseillé d'attendre pour redescendre car il attend un chargement de vaches venant de la vallée et nous n'aurions pas pu croiser ce convoi. Nous le remercions encore pour sa prévoyance et sa gentillesse.
Pour la suite de notre séjour, le temps n'étant plus de la partie, et même parti à la pluie, nous sommes allés vers le Pic du Jer et y sommes montés avec le Funiculaire. Ce fut pour moi, un retour vers mon enfance, car c'est une excursion que j'ai fait plusieurs fois en compagnie de mes parents.
Nous sommes également allés admirer le Cirque de Troumouse. Nous vous avons mis quelques photos à la fin de cet article afin que vous admiriez la beauté de ce site.
Amitiés randonneuses.
Patrick et Sylvie